Étienne Forcadel, “Filz de Venus, mais que tu es leger”, 1551
“A Cupido.”
Texte
Filz de Venus, mais que tu es leger !
Je dy leger, plus du cœur que des aesles.
Plus je te mire, et moins je puis songer :
Si tu es nu, comme le mal tu celes ;
Tu es petit, et les grans tu excelles ;
Et droit au coeur, sans viser, tu me poinds.
Ton feu qui ard, est glace pour le moins.
De grand travail, ta recompense est mince.
Le riz et pleurs, ensemble tu les joints,
Si tu dis “Miel”, ton penser est “Absynse”.
Source : Poësie, 1551.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Equipe éditoriale de la Fleur des Tanneurs (4 mars 2022). Étienne Forcadel, “Filz de Venus, mais que tu es leger”, 1551. Fleur des Tanneurs. Consulté le 7 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ophk
