Clément Marot, “Le cler Soleil par sa presence efface”, 1547
“À Anne.”
Texte
Le cler Soleil par sa presence efface
Et faict fuyr les tenebreuses nuictz.
Ainsi pour moy (Anne) devant ta face
S’en vont fuyant mes langoureux ennuictz.
Quant ne te voy, tout ennuyé je suis.
Quant je te voy, je suis bien d’autre sorte.
Dont vient cela ? Savoir je ne le puis,
Si n’est d’amour, Anne, que je te porte.
Source : Epigrammes faictz à l’imitation de Martial, éd. posthume Poitiers, 1547.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Carla D'Amico (14 mars 2023). Clément Marot, “Le cler Soleil par sa presence efface”, 1547. Fleur des Tanneurs. Consulté le 6 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/opjq
