François Habert, “Ces jours, disoit ung amoureux”, 1542
“D’une jeune mariée.”
Texte
Ces jours, disoit ung amoureux
À une bourgeoise sucrée :
“Vostre amour me rend langoureux
Par vostre oeil friant qui m’agrée.”
Alors respondit la rusée :
“Seroit il aisé de pourvoir
Que mon mary n’en peust rien voir ?”
“Oy (dict il) comme d’oyseau
Qu’on ne peult la trace sçavoir,
Ou de pierre qu’on jecte en l’eaue.”
Source : Le Livre des visions fantastiques, 1542.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Hermine Fety (20 mars 2023). François Habert, “Ces jours, disoit ung amoureux”, 1542. Fleur des Tanneurs. Consulté le 6 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/opjz
