François Habert, “Tu dis amy (ce que je trouve estrange)”, 1549
“À un sien amy par imitation de Martial.”
Texte
Tu dis, amy (ce que je trouve estrange)
Qu’aux anciens poetes seulement,
Qui sont ja morts, il fault donner louange
Veu que leurs dicts sont rimez doctement.
Or je ne veulx, par ton enseignement,
Des trespassez la louange encourir
Car je n’ay pas, selon ton pensement,
Encor pensé (que je sache) à mourir.
Source : Le Temple de Chasteté, 1549.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Eva Girard (20 mars 2023). François Habert, “Tu dis amy (ce que je trouve estrange)”, 1549. Fleur des Tanneurs. Consulté le 7 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/opk5
