Pierre de Ronsard, “Si je puis ma jeunesse folle”, 1554
“D’une Courtizanne à Venus.”
Si je puis ma jeunesse folle,
Hantant les bordeaus, garentir
De ne pouvoir jamais sentir
Ne poulains, chancre, ne verole,
O Venus, de Bacus compaigne,
À toi je promets en mes voeus
Mon éponge, et mes faus cheveus
Mon fard, mon miroer et mon paigne.
Source : Le Bocage, 1554.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Romane Goupille (25 février 2021). Pierre de Ronsard, “Si je puis ma jeunesse folle”, 1554. Fleur des Tanneurs. Consulté le 11 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/oph6
